Participants à l’atelier
Bonn, le 21 octobre 2017 - Les bases du Plan d’action 2019-2027 de l’AEWA pour l’Afrique (PoAA) ont été posées lors d’un atelier réussi qui s’est tenu du 10 au 12 octobre à l’hôtel Ngor Diarama à Dakar, Sénégal.
Le groupe de travail chargé de l’élaboration du plan a recensé et examiné les questions principales à introduire dans le PoAA 2019-2027 qui définira la conduite à tenir lors de la prochaine décennie pour la conservation des oiseaux d’eau migrateurs en Afrique. L’atelier, qui s’étalait sur trois jours, a réuni une trentaine de participants, représentant les Parties contractantes africaines, le Comité permanent et le Comité technique, les Parties non-Africaines, les organisations partenaires de l’AEWA, ainsi que Secrétariat PNUE/AEWA.
Après l’ouverture officielle de l’atelier par Mme Ramatoulaye Dieng Ndiaye, Secrétaire générale au ministère de l’Environnement et du Développement durable du Sénégal, la parole a été donnée à M. Jacques Trouvilliez, Secrétaire exécutif de l’AEWA, M. Barirega Akankwasah, président du Comité permanent de l’AEWA et du groupe de travail chargé du Plan d’action pour l’Afrique, et Mme Rea Gehring, chef adjointe de mission à l’Ambassade de Suisse au Sénégal. Les orateurs ont souligné l’importance revêtue par le Plan d’action 2019-2027 pour l’Afrique pour la planification stratégique d’une conservation efficace des oiseaux d’eau migrateurs et le rôle essentiel du groupe de travail dans l’élaboration de ce plan.
Les participants à l’atelier se sont ensuite lancés dans un programme intensif de présentations, d’études de cas, de séances de réflexion et de discussions, dans le cadre d’un travail interactif de groupe et de sessions plénières.
Les deux premiers jours de l’atelier ont été consacrés à l’examen des cibles et des activités décrites dans les cinq objectifs de l’avant-projet du Plan stratégique 2019-2027, qui constitue le document conducteur du Plan d’action de l’AEWA pour l’Afrique. La majorité des cibles et des activités de l’avant-projet du Plan stratégique de l’AEWA a été estimée pertinente pour l’Afrique, et les actions clés correspondantes ont été définies en vue de la conservation des espèces couvertes par l’AEWA et de leurs populations. Ces actions permettront de favoriser l’utilisation durable des populations le long de leurs voies de migration, et d’établir et de maintenir un réseau de sites importants protégés et correctement gérés. Elles contribueront également à l’établissement et au maintien d’habitats appropriés dans un environnement plus large, et à l’amélioration des connaissances et des capacités en vue de la conservation des oiseaux d’eau migrateurs. Un autre résultat essentiel était la proposition de plusieurs idées qui étaieront les concepts de projets futurs visant à prendre en main les enjeux de conservation le long des voies de migration de l’Atlantique-Est, de la Mer Noire/Méditerranée et de l’Afrique de l’Est/Asie de l’Ouest, ainsi que des voies de migration intra-Africaines. Ces concepts s’appuieront sur les projets existants et ceux qui sont prévus le long de ces voies de migration.
Le dernier jour de l’atelier, les participants se sont penchés sur les obstacles principaux à la conservation des oiseaux d’eau migrateurs, notamment le problème des ressources humaines et financières limitées, et des carences institutionnelles. Des recommandations ont été faites pour relever ces défis liés aux ressources entravant la mise en œuvre du Plan d’action 2019-2027 pour l’Afrique. Le groupe de travail a également souligné la nécessité d’aborder les stratégies et les politiques mondiales et régionales couvrant différents secteurs, notamment le Plan stratégique pour les espèces migratrices, la Convention sur la diversité biologique (CDB), les Objectifs d’Aichi, le Plan stratégique de Ramsar ou le Plan d’action de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.
Une excursion au centre de recherches et site de zone humide du Technopôle de Dakar a permis aux participants de mieux comprendre la gestion et les défis en lien avec cette zone humide urbaine, qui abrite une flore et une faune d’une extrême diversité, y compris de nombreuses espèces d’oiseau.
Le Secrétariat AEWA/PNUE souhaite remercier les gouvernements du Sénégal et de la Suisse (par l’intermédiaire de l’Office fédéral de l’environnement) de leurs généreuses contributions en faveur de l’organisation de l’atelier.
Dernière mise à jour le 28 November 2017